LAMPLE – AUTEUR

L'édition EPUB et PDF avec LaTeX

Après avoir essayé beaucoup d’outils de production EPUB et PDF —dont les différents words et équivalents—, je suis revenu à mes premières amours : LaTeX.

Depuis 2016, je travaille presque exclusivement avec un LaTeX en ligne Overleaf (anciennement ShareLaTeX). Je précise que je n’ai aucun lien d’intérêt avec eux… si l’outil est gratuit, de mon côté je paye une cotisation pour bénéficier de quelques fonctions (le partage de documents) dont l’avantage n’est pas du tout avéré pour l’écriture de romans.

Je recommande donc l’outil dans sa version libre.

Et à ce jour, je conviens que cet outil me permet de générer (presque en un clic) mes fichiers pour tablette Kindle, ainsi que le PDF pour la version papier. Ceci avec un seul document source, évidemment.

LaTeX : avantages

  • La typographie est parfaite et totalement maîtrisable pour une production de  grande qualité.
  • Usage d’attributs graphiques : lettrines, alphabets divers (Kanji, Cyrillique…). Dans un roman,  j’écris même à l’envers, voire en suivant des courbes (exemple ci-dessous)
  • La génération du HTML pour les liseuses est très efficace (pas immédiate), bien que ça ne soit pas la vocation d’un outil comme LaTeX.
  • Overleaf est un outil en ligne associé à un Cloud : je peux travailler mes documents sur n’importe quel poste, avec un navigateur, du moment qu’il est banché sur le net.
  • Fini les sauvegardes. Pas de risque de perdre son travail.
  • Enfin, produire sous LaTeX, est TRÈS rapide : on écrit, on profite des correcteurs en ligne et on verra plus tard ce que ça donne plus tard. On dissocie bien la production de la réalisation.

Il y a une coûteuse contrepartie : il faut maîtriser LaTeX… c’est un compilateur, et il faut connaître son langage. 

Alors si vous vous sentez d’attaque (ou déjà compétents) pour créer vos ouvrages avec LaTeX, c’est avec plaisir que je partagerai mon expérience et mes codes avec vous.

Il n’y a qu’à lire la suite… qui viendra au fur et à mesure que je vais l’écrire 😉

Exemple de réalisation sous LaTeX pour le roman “Il faut détruire Carthage”

Les fichiers essentiels

Sous OVERLEAF, j’ai l’habitude d’organiser mes fichiers comme suit : 

  1. le document principal (par exemple, ici : Arme.tex) Il contient un court préambule, un historique, quelques configurations (metadata, isbn…) et les appels aux chapitres du roman (subfile)
  2. vous avez repéré le dossier Chapitres : il contient les sous-documents du principal (c’est le package subfiles qui permet ça, on en reparlera plus tard).
  3. Une image de couverture (ici CarrouselArme…etc) c’est un png au format 600×800, adapté au format des liseuses, et qui sera directement inséré dans le fichier epub.
  4. le fichier latexmkrc (sans extension) qui contient du code en batch pour le serveur d’overleaf. C’est ce code qui va s’exécuter en parallèle à la compilation du PDF pour générer le EPUB (voir ici)
  5. le fichier main.mk4  de moindre importance et qui contient quelques ordres make.
  6. un fichier de configuration myconfig.cfg qui contient les configurations HTML, CSS et les commandes pour diriger le convertisseur tex4ht.
  7. un fichier novel.tex (très accessoire, il est utilisé en \input{novel.tex}). Il décharge le fichier principal d’un trop gros préambule, et me permet de recopier la configuration d’un roman à l’autre.

Ainsi, d’un roman à l’autre, je n’ai plus qu’à faire la copie de ces quelques fichiers pour avoir aussitôt une solution qui “marche”. Quel avantage surtout dans le cadre d’une série : la typo est constante, le format aussi… que d’heures économisées.

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